Dans son livre Reinventing organizations – Vers des communautés de travail inspires, Version française: Editions Diateino 2015, Frédéric Laloux décrit des organisations auto-gouvernées, capables de s’adapter d’elles-mêmes aux changements d’environnement. Des organisations évolutives.
Cela semble un bon modèle pour des organisations collaboratives. L’absence de hiérarchie, le focus sur le projet plutôt que sur le profit, sont des atouts pour une approche collaborative. De plus, la participation des clients ou des fournisseurs chez quelques une de ces organisations guidées par leur conscience propre jette les bases d’une collaboration plus large.
Ceci montre bien que dans les organisations collaboratives, le projet est premier, et la structure ne vient qu’ensuite. En matière de processus, celui que Frédéric Laloux décrit comme essentiel est la « recherche d’avis », dans lequel chacun peut prendre toute décision, du moment qu’il a consulté ceux qui étaient concernés par cette décision. Il n’y a pas réellement de marketing, de contrôle, de processus stratégique. Tout est guidé par le projet et la conscience.
Ces organisations sont basées sur des équipes, d’habitude auto-gouvernées. Il semble que cela permette à ces organisations de s’adapter rapidement, et les rende résistantes aux crises.
Toutefois, à ce stade de ma réflexion, je ne vois pas encore s’il y a un lien entre l’approche des « communs » et ces organisations auto-gouvernées. S’agit-il de deux concepts séparés, ou est-il possible de les unifier dans une nouvelle approche… ?